Après avoir étudié le piano, la musique de chambre et la direction d’orchestre aux Musikhochschulen de Bâle et Freiburg et participé à des masterclasses auprès de Jorma Panula et Markand Thakar, Hans Kretz a occupé les fonctions de chef de chant et assistant musical à l’Opéra de Brême. Il a été amené à diriger entre autres l’Orchestre Philharmonique de Kharkov (Ukraine), l’Orchestre Philharmonique de Teplice (République tchèque), les orchestres de chambre de Stuttgart, Mannheim et Pforzheim. Il s’est également produit aux opéras de Burgas et Russé (Bulgarie). Parallèlement il a été accompagnateur au département vocal de la Musikhochschule de Nuremberg. Sa connaissance du répertoire symphonique et opératique se prolonge par un intérêt marqué pour la musique contemporaine. Il a collaboré avec la compositrice Patricia Alessandrini lors de la série monographique que lui a consacré dans le cadre de la série Sound Kitchen la Gaîté Lyrique et l’Ensemble Intercontemporain, en tant que musicien supplémentaire au sein de ce dernier, également avec Lin-Ni Liao, Clara Olivares, Nomi Epstein, Marielle Groven, Philippe Manoury, Helmut Lachenmann, Peter Eötvös, Stefano Gervasoni et Marco Momi.
En 2015, il a collaboré avec la Fondation Royaumont et l’Ensemble Linea à la production de l’opéra de chambre de Xavier Dayer Contes de la lune vague après la pluie. Depuis 2010 il enseigne à l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté le répertoire de chambre et le répertoire dirigé des musiques des XXè et XXIè siècles. Il est actuellement récipiendaire de la University Research Scholarship de l’Université de Leeds (Royaume-Uni) et membre du Laboratoire des Logiques Contemporaines de la Philosophie à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Plusieurs de ses articles d’anthropologie philosophique ont paru aux Éditions Hermann, L’Harmattan et dans les Cahiers Critiques de Philosophie. Il est actuellement enseignant-chercheur à l'Université de Stanford.
Guitariste, arrangeur, Philippe Gonin est maître de conférences à l’université de Bourgogne (Dijon).
Ses travaux portent sur le rock des années 1960 à 1980 et s’intéressent en particulier au processus de création et à la question du statut de l’œuvre musicale rock ainsi que sur les relations entre musique et cinéma. Il a publié Jimi Hendrix, l’explorateur de sons (Symétrie, 2007), Magma, décryptage d’un mythe et d’une musique (Le Mot et Le Reste, 2010), Pink Floyd : Atom Heart Mother (Scérén – C.N.D.P., 2011), The Cure Pornography (Densité, 2014) et Pink Floyd The Wall (Le Mot et le Reste, 2015).
Chercheur permanent au Centre Georges Chevrier de Dijon (U.M.R. C.N.R.S. 7366), il a dirigé le volume Focus sur le rock en France (Delatour, 2014).
Physiologiste et orthophoniste de formation mais aussi chanteur, il est titulaire d’une thèse de sciences en physiologie du mouvement consacrée aux mécanismes vibratoires laryngés qui a permis de redéfinir la notion de registre vocal. Grâce à ses collaborations avec différents laboratoires de l’INSERM et du CNRS il est l’auteur d’articles scientifiques et a participé à plusieurs ouvrages sur la voix tant normale que pathologique. Son activité clinique, principalement consacrée aux comédiens et aux chanteurs, est basée sur la recherche de l’équilibre entre les composantes fonctionnelles, cognitives, artistiques et techniques de la voix en tant qu’action motrice.
Enfin, comme enseignant, il intervient régulièrement au sein de différents organismes de formation de musiciens, de pédagogues et de thérapeutes.
Volker Haller est né à Stuttgart. Après des études de langues et littératures germaniques et romanes puis de philosophie et d'histoire à Constance, il est nommé en 1982 lecteur d'allemand à l'Institut d'études germaniques de l'université de Paris-lV- La Sorbonne. Il travaille depuis 1989 comme enseignant-formateur au Goethe Institut de Paris.
Depuis le milieu des années 90 il est professeur associé de diction lyrique au CNSM de Paris, chargé de cours au CRR de Paris pour le Jeune Chœur de Paris, et professeur de diction à l'Ecole Normale de Musique de Paris.
Il est également appelé régulièrement en tant que conseiller linguistique par de nombreux artistes lyriques français et internationaux, des ensembles et institutions musicales, dont les Arts Florissants, Le Concert d'Astrée, le Chœur de Chambre Accentus ou le Théâtre du Châtelet pour ses productions d'opéra en langue allemande.
Depuis 2010 il est producteur-conférencier de la série de concerts "Les Mardis du Lied" au Goethe-Institut de Paris.
En 1981, Agnès Mellon est entrée successivement à la Chapelle Royale de P. Herreweghe et aux Arts Florissants de W. Christie. Elle chanta sous la direction de nombreux chefs : Gardiner, Malgoire, Koopman, Leonhardt, Kuijken, Jacobs, à l’Opéra de Paris, au Théàtre des Champs Élysées, Salle Pleyel, Carnegie Hall, le Concertgebow et l’Opéra d’Amsterdam, ainsi que dans plusieurs salles de Tokyo. En 1997 elle a fondé son propre ensemble, "Barcarolle", pour défendre le répertoire de musique de chambre de l’époque baroque. Avec son ensemble elle a enregistré Les déesses outragées (ALPHA) et Parole e querele d’amore (Zig Zag Territoires).
Parallèlement au répertoire baroque, Agnès Mellon a donné de nombreux récitals avec Christian Ivaldi. Elle a aussi créé des récitals- spectacles (mis en scène par Mireille Larroche) avec le pianiste François Kerdoncuff : Esquisses de la vie d’une femme, et pour un public familial, Chante-moi une histoire.
En 2005, elle a fondé l’association Accanto (qui signifie « chanter auprès de ») qui rassemblait l’ensemble de ses projets artistiques et pédagogiques. Sa discographie – plus d’une soixantaine de disques – couvre un large répertoire, des grandes tragédies lyriques de l’époque baroque à la mélodie française. Titulaire d’un CA, Agnès Mellon consacre beaucoup de temps à sa passion pour l’enseignement. Elle a créé en 2008 un pôle de formation professionnelle pour les jeunes chanteurs voulant se perfectionner au style baroque, La pépinière des voix (Cinq productions en 2011, en collaboration avec Les Folies Françoises). Elle a enseigné à L’Ecole Normale de Paris et au CRD de Yerres (91). Professeure permanente à l'ESM Bourgogne-Franche-Comté, elle participe aussi à de nombreuses Master Class (USA, Québec, Japon – Académie de musique française de Kyoto – et CNSMD de Paris, Sablé, festival Handel de Karlsruhe).
Vincent-Raphaël Carinola reçoit l’essentiel de sa formation musicale auprès de Bertrand Dubedout et Elyane Duran au CRR de Toulouse, puis au CNSMD de Lyon, auprès de Philippe Manoury et Denis Lorrain.
Il écrit des œuvres pour des formations instrumentales avec ou sans dispositif électroacoustique, des œuvres acousmatiques, pour la scène, des installations, etc. Ses compositions explorent des domaines aussi divers que les processus génératifs (Tourmaline, Ohr(fee), Sens Interdit), la spatialisation du son (Cielo Vivo, Cinq Études pour une Odyssée), la musique mixte (Devant la loi, Constructio ad sensum), l’intégration de l’image et de la scénographie dans le processus d’écriture (Typhon), les dispositifs interactifs (Toucher, Virtual Rhizome), la musique en réseau (Flux æterna) ou la mise en musique de textes littéraires (Zone(s) de combat).
Présentées dans de nombreux festivals, ses œuvres ont bénéficié de commandes de différents organismes, parmi lesquels : la Fondation Boucourechliev, l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, le Ministère de la Culture Français, Radio France, les Centres Nationaux de Création Musicale ou Impuls neue Musik. Ses œuvres sont résultat d’une étroite complicité avec des amis musiciens et des ensembles très engagés : Claudio Bettinelli, Anne Mercier, Fabrice Jünger, Frédérique Cambreling, Eric Porche, Jean Geoffroy, l’Ensemble XXI.n, EOC, L’Instant Donné, Aleph, Ensemble Intercontemporain, Odyssée et Cie, Zone(s) de Combat, le trio Salzedo…
Docteur en Musicologie, il enseigne la composition associée aux nouvelles technologies à l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté et à l’Université de Saint-Étienne.
Il a récemment publié Composition, technologies et nouveaux agencements des catégories musicales aux Presses Universitaires de Saint-Étienne.
Il vit et travaille à Lyon et à Dijon.
Site web : https://www.vrcarinola.com/
Didier Portrat est titulaire du CA, professeur au CRR de Dijon et directeur de l’Harmonie de Genlis. Il est également tubiste à l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté et à l’Orchestre Dijon Bourgogne.